Marie Portolano (Canal+) : "C'est une émission des sportifs du samedi"

Marie Portolano (Canal+) : « C’est une émission des sportifs du samedi »

crédit photo : Thierry Gromik // Canal+
crédit photo : Thierry Gromik // Canal+

Marie Portolano anime depuis fin août la nouvelle émission omnisports de Canal+, le Canal Sports Club. Diffusée chaque samedi en direct et en clair à partir de 18h55, elle fait suite au match de Ligue 1 de 17h. Après plusieurs saisons comme chroniqueuse au Canal Football Club, nous avons voulu en savoir plus sur son nouveau rôle et sa nouvelle émission.

Vous avez quitté le Canal Football Club après 4 saisons pour animer le Canal Sports Club. Pourquoi ce choix ?

Parce que Canal+ m’a offert l’opportunité d’être leader de ma propre émission, et que c‘était une opportunité assez géniale.

Quelle est la promesse du Canal Sports Club ?

C’est de passer un bon moment, c’est ce que qu’on essaye de faire et que, j’espère, on arrive à faire. C’est apporter une expertise de sportifs sur les sports, pas seulement sur leur sport, mais d’un point de vue de sportif sur l’actualité d’autres sports. C’est une émission des sportifs du samedi. C’est tous les sports, les images, une bonne humeur en plateau, et l’expertise que les consultants Canal+ représentent parfaitement bien.

Est-ce que c’est une vitrine des sports de Canal+ ?

On ne parle pas que des sports de Canal+, on a pris le parti de ne pas traiter que des droits de Canal+. On parle d’autres sports, par exemple on a parlé de NBA, on a parlé de voile lors la première émission, on avait un sujet sur Loïck Peyron, alors qu’on n’est pas diffuseur de la voile. C’est vraiment tous les sports qui sont dans l’actualité. Il faut évidemment faire des choix, mais ce n’est pas uniquement les droits Canal+.

Comment vous avez structuré l’émission ?

On a une grosse page football en début d’émission, parce qu’on prend l’antenne juste après le match de Ligue 1 de 17h. On a toutes les réactions en direct, les dernières images. On ouvre par le foot, et ensuite on se dirige vers l’omnisports. C’est l’horaire qui veut ça.

Vous êtes entourée de consultants et de chroniqueurs. Vous pouvez nous les présenter ?

L’équipe type, c’est Habib Beye et Dominique Armand, que vous connaissez bien si vous regardez le Canal Football Club, et qui sont mes collègues depuis 4 ans. Habib Beye sur le football, et Dominique Armand sur l’expertise et les statistiques. On a également autour de la table Camille Lacourt, l’ancien nageur, et Frédéric Michalak, l’ancien rugbyman, qui sont des grands noms de sport. Et Michaël Jérémiasz, qui est un champion handisport de tennis, qui a gagné plusieurs Grands Chelems, et qui n’est pas pour parler que du sport paralympique, mais pour parler de tous les sports, aussi, de son ressenti en tant que sportif. Il a eu un accident de ski quand il avait 19 ans, il était déjà joueur de tennis avant, et avec son esprit et sa combativité de sportif il est devenu champion handisport. C’est parfait pour nous de décrypter l’aspect psychologique des sportifs, on sait qu’il y a beaucoup de mental dans le sport. On s’est entourés, je trouve, d’un super beau casting, c’est un plateau de rêve. Je suis très contente à chaque fois de me dire que je suis entourée de ces gens là.

La diffusion en clair renforce l’attrait de l’émission. Est-ce que ça a pesé dans votre décision ?

Pour être honnête, je ne savais pas que l’émission allait être en clair avant d’accepter. La promesse de l’émission était déjà un critère à elle seule.

C’est finalement une émission qui manquait, sur Canal+, pour parler de tous les sports. Est-ce qu’une heure par semaine ce sera suffisant ?

Concrètement, on pourrait faire dix heures par semaine sur tous les sports. Je pense que c’est important d’avoir cette émission, avec tous les sports et toutes les images, mais ça rend la chose un peu exceptionnelle. Si c’était tous les jours, on s’en lasserait, finalement, alors que là, on sait que le samedi, à 18h50, en clair, on a notre petite dose de sport, de tous les sports, et pas seulement de football ou de rugby. Une heure par semaine, c’est très bien.

Et tous les sports, ça peut être aussi du curling ?

J’aimerais bien traiter du curling ! Alors, évidemment, on ne traiterait pas du curling avec expertise, mais on pourrait montrer des images de curling. D’ailleurs, dans l’émission, il y a des grands portraits de sportifs, et on essaye de diversifier beaucoup. On a fait de la voile, on a fait de l’athlétisme, la semaine prochaine ce sera de la gymnastique, on va parler aussi de skate. L’émission est vouée à faire des portraits de sportifs de n’importe quel sport, et pourquoi pas du curling ! Franchement ça m’intéresserait de voir ce qu’est la préparation du curling, par exemple.

Comment vous préparez chaque émission ?

Ça nécessite beaucoup de préparation, car contrairement au Canal Football Club, on ne traite pas que d’un seul sport. J’essaye de bosser tous les sports, et d’arriver avec des questions légitimes, sur le golf, par exemple, que je connais beaucoup moins bien que le football. C’est beaucoup de documentation, en fait. C’est toute une semaine de préparation. On s’appelle beaucoup avec Agathe Roussel et Laurent Kouchner, qui sont les rédacteurs en chef de l’émission. On a un groupe WhatsApp (rires), on s’écrit des dizaines de fois par jour, en se proposant des idées. C’est assez dense !

Comment se sont passées les premières émissions ?

Pour la première, j’étais extrêmement stressée, je ne me suis sentie à l’aise qu’au bout de 58 minutes d’émission. Pour la deuxième, c’était plus cool, et ça va être de mieux en mieux. Le plateau va vivre de lui-même, ce sont que des gens qui ne se connaissent pas, et au bout de la deuxième émission, on sentait que les affinités commençaient à se créer. C’est aussi ça qui est important dans le Canal Sports Club, c’est d’avoir une bande qui s’entend bien, qui rigole, qui peut me vanner. J’attends que les émissions se passent pour que la bande se crée.

Etes-vous satisfaite des premières audiences ?

Franchement, oui, après je ne sais pas ce qu’est une bonne audience. Canal+ ne m’a jamais dit qu’il y avait de objectifs d’audience sur cette émission.

Comment vous souhaitez développer le Canal Sports Club ?

Pour l’instant, on n’y a pas réfléchi, étant donné qu’on vient de lancer l’émission, on veut d’abord la pérenniser, qu’elle soit bien construite. Ensuite, peut-être qu’on réfléchira à des émissions spéciales.

Vous avez d’autres projets avec le Groupe Canal+ ?

J’anime aussi Le Petit Débrief, tous les lundis à 17h sur les réseaux sociaux. C’est 30 minutes de débrief de football, uniquement. C’est un exercice sympa, on n’a aucune pression d’audience, on est une bande qui s’entend bien. Et on revient sur tous les faits marquants du weekend.

Canal Sports Club, chaque samedi en direct à 18h55 sur Canal+, en clair.

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