Football : L'accord CVC-LFP examiné par le Sénat qui se penche sur son bien-fondé

Football : L’accord CVC-LFP examiné par le Sénat qui se penche sur son bien-fondé

Deux ans après la promulgation d’une loi visant à démocratiser le sport en France, le Sénat s’interroge sur les retombées de l’accord conclu entre la Ligue professionnelle de football (LFP) et le fonds CVC. En effet, cette entente a permis à la LFP de céder 13,04 % des parts de sa société commerciale pour un montant de 1,5 milliard d’euros.

Les clubs professionnels ont partagé une somme considérable issue de cet accord, mais avec des disparités notables selon leur prestige sportif. Le PSG a notamment bénéficié d’une manne financière importante tandis que des équipes comme Le Havre se sont senties lésées par cette répartition inégale.

Laurent Lafon, président de la commission du Sénat concernée, exprime son désir d’évaluer l’apport concret de cette société pour les clubs français tant au niveau commercial qu’en termes d’attractivité internationale du championnat. Des interrogations subsistent également quant aux modalités précises de distribution des revenus générés par la société commerciale.

Le monde du football avait été secoué par ces événements et certains acteurs avaient même envisagé des poursuites judiciaires face à ce qu’ils percevaient comme une injustice flagrante. Vincent Labrune, président de la LFP, aurait reçu un bonus conséquent suite à cet accord controversé.

Face aux critiques et malgré une certaine opacité initiale lors du vote sur l’accord, celui-ci fut finalement ratifié après une assemblée générale tendue. Toutefois, cela ne met pas fin aux questionnements puisque le Sénat lance maintenant une mission d’information pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Certains estiment que la création d’une telle société n’était pas nécessaire pour sauver le football hexagonal post-Covid-19 et critiquent les conditions financières avantageuses obtenues par CVC comparativement à celles du marché traditionnel. Laurent Lafon souligne ainsi l’importance du rôle supervisé par le Sénat dans ce dossier délicat qui continue d’alimenter les discussions dans les coulisses du football français.

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