Flore Maréchal (France Télévisions) : "Tout Le Sport a toujours sa place parce qu’on raconte des histoires"

Flore Maréchal (France Télévisions) : « Tout Le Sport a toujours sa place parce qu’on raconte des histoires »

crédit photo : Nathalie GUYON / FTV
crédit photo : Nathalie GUYON / FTV

« Tout Le Sport » est l’émission sportive quotidienne de France 3, elle a été lancée en 1993 par le directeur des sports de l’époque, Jean Réveillon. Changement d’incarnation cette saison, après le départ de Thomas Thouroude et Céline Géraud : pour les émissions du weekend, c’est Flore Maréchal qui prend le relais. Rencontre avec l’ancienne journaliste de France Info pour connaître ses premières impressions à la tête de cette émission.

Vous animez cette saison Tout Le Sport (TLS) du vendredi au samedi en direct sur France 3. Pourquoi passer de France Info au sport de France Télévisions ?

L’année dernière j’étais à France Info et j’ai fait quelques remplacements pour Stade 2 au départ, puis pour TLS pendant les Jeux Olympiques de Pyeong Chang, et tout s’est bien passé. Cet été France Télévisions m’a proposé de rejoindre le service des Sports pour faire TLS le weekend et Stade 2 avec Mathieu Lartot.

TLS est une émission quotidienne emblématique de France 3, comment avez-vous abordé la prise en main de cette émission ?

J’ai beaucoup travaillé sur le fond, le sport faisait partie des sujets qui m’intéressaient, je me suis renseignée aussi sur France 3, c’est une chaîne pour laquelle je n’avais jamais travaillé. C’est une chaîne de proximité, il faut être convivial, il faut être soi-même en fait. TLS est un rendez-vous quotidien que les gens attendent, et il faut incarner les valeurs du sport et de proximité d’une chaîne qui s’intéresse beaucoup aux régions. C’était assez nouveau pour moi.

Comment définir TLS ? Quelle est sa ligne éditoriale ?

C’est 12 à 15 minutes de sport chaque jour, on est les seuls à proposer en clair tout ce qu’il se passe sur la planète sport. C’est une chance de pouvoir faire ça, aujourd’hui tous les matchs sont sur des chaînes payantes, on fait un condensé de la journée avec un angle multisports, on est les seuls à montrer certains sports. On peut avoir jusqu’à 10 sports par émission, et sur l’année ça fait à peu près 150 sports. Et ce n’est pas seulement des résultats et des scores, on raconte des histoires, on s’intéresse aux sportifs, on a une partie magazine avec des reportages. On fait découvrir une discipline, une personne, pas forcément connue.

Comment vous préparez l’émission ?

On a 3 conférences de rédaction dans la journée, à 11h, à 15h et à 18h. On décide des sujets, on fait des choix, on hiérarchise en fonction de l’actualité du jour. Je présente le week-end, il y a énormément de choses à couvrir, le plus dur est vraiment de hiérarchiser les informations que l’on va traiter, quelles sont celles que l’on va développer. C’est également en fonction des résultats, ça change beaucoup au fil de la journée. Parfois le journal du soir est complètement différent de celui que l’on avait prévu le matin. On a la chance de faire une émission quotidienne, et de pouvoir montrer certaines images que les gens n’ont pas forcément vu.

Quels sont les enjeux d’information sportive le weekend, avec tous les réseaux sociaux et les chaînes d’information continue ?

Les gens ont maintenant l’information quand elle tombe, ils ont les résultats en direct mais ils n’ont pas forcément vu les prestations, les performances ou les buts. On fait un condensé de toutes ces images, et heureusement on bénéficie d’une durée plus longue, 15 minutes au lieu de 12 en semaine.

Quel est votre bilan de ces premiers mois ?

On est très contents, au début on avait le nouvel horaire, on est passé à 20h45. On est content des audiences, le weekend on est à 1,8 million de téléspectateurs, c’est beaucoup plus que les années passées. Sur le fond, on garde la même ligne éditoriale, et on fait en sorte de toujours raconter des histoires, pas seulement d’avoir un enchaînement de résultats.

Le sport est-il une mission de service public à la télévision ?

Tout à fait, tout le monde n’a pas la chance de s’abonner aux chaînes payantes, et il y a une vraie demande de pouvoir voir en gratuit toutes les disciplines, et sur certains sports qui sont peu vu sur les autres chaînes. Souvent d’ailleurs c’est le foot ou le rugby, et je pense qu’il y a une vraie attente des Français qui ont intérêt à voir des sports qu’ils connaissent moins et auxquels ils pourraient se mettre. Par exemple le triathlon, on en parle peu sur les autres chaînes, on le met en avant dans TLS. Il y a aussi des disciplines olympiques qui changent, on s’adapte à ces nouvelles pratiques et aux nouvelles formes sportives. Sur les réseaux sociaux, les gens sont plus sur une pratique du sport au quotidien, le running par exemple, ils aiment bien voir leurs performances, et on raconte ces histoires. TLS a toujours sa place dans le paysage audiovisuel français parce qu’on raconte des histoires, et c’est pourquoi cette émission est toujours la plus regardée.

Vous participez également à Stade 2 cette saison.

C’est Matthieu Lartot qui présente, et je l’assiste dans la présentation de l’actualité, des news de dernière minute. C’est assez complémentaire avec mon travail à TLS.

Vous avez d’autres projets avec France Télévisions ?

Pour l’instant c’est déjà un nouveau projet pour moi. Je vais travailler dessus pour bien le faire, et on verra pour la suite.

Tout Le Sport, chaque jour à 20h45 sur France 3.

Un commentaire

  1. N’y a t’il personne en régie pour suggérer à Flore Marechal d’adopter une position de jambes plus élégantes face à la caméra ?
    Je n’en dirais pas plus, sachant par ailleurs que cette journaliste semble compétente et professionnelle.
    Courtoisement.

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