OM : De Zerbi pousse un énorme coup de gueule avant la Ligue des Champions

L’Olympique de Marseille traverse une période de turbulences qui ne laisse personne indifférent dans le paysage footballistique français. Roberto De Zerbi, figure de proue du banc marseillais, se retrouve sous le feu des projecteurs après une série de prestations en demi-teinte. Les interrogations fusent autour de ses choix tactiques et de la capacité de l’effectif à répondre aux exigences du haut niveau. L’entraîneur italien, reconnu pour sa philosophie offensive, doit composer avec un effectif décimé, ce qui alimente les débats et exacerbe la pression médiatique.
La situation actuelle du club phocéen est marquée par une succession de résultats irréguliers. Si certains passages laissent entrevoir le potentiel offensif de l’équipe, d’autres séquences plongent l’OM dans le doute. La défaite à Lens (1-2) avait pourtant offert quelques motifs d’espoir, notamment lors d’une première mi-temps maîtrisée. Mais les rencontres suivantes ont vite dissipé cet optimisme, révélant des lacunes criantes dans le jeu collectif.
Les critiques se sont intensifiées après des performances jugées insuffisantes, notamment lors du match nul face à Angers (2-2) et de la défaite contre Auxerre (1-0). Les observateurs pointent du doigt une animation offensive en berne et une incapacité à imposer le rythme. Ces résultats mitigés ont déclenché une vague de remises en question sur la pertinence des choix opérés par De Zerbi et sur la solidité mentale du groupe.
OM sous pression : critiques, blessures et choix tactiques
Face à cette avalanche de reproches, Roberto De Zerbi n’a pas tardé à réagir. Interrogé en conférence de presse avant le choc contre l’Atalanta Bergame, il a affiché une détermination sans faille. « J’aime les polémiques, je suis venu aussi pour ça », a-t-il lancé, assumant pleinement la tension qui entoure sa fonction. L’Italien ne se dérobe pas : il reconnaît les difficultés, mais refuse de céder à la dramatisation excessive.
De Zerbi ne masque rien : « Nous avons mal joué contre Angers » et « contre Auxerre », admet-il sans détour. Mais il nuance : « Certaines équipes font moins pour gagner ». Cette déclaration, lourde de sens, traduit sa frustration face à des critiques qu’il juge parfois déconnectées de la réalité du terrain. Il insiste sur la nécessité de replacer les performances dans leur contexte, notamment celui d’un effectif amoindri.
Effectif décimé : l’argument clé de De Zerbi
Le technicien italien met en avant un facteur déterminant : l’hécatombe de blessures qui frappe son groupe. « D’après vous, est-ce que je suis content de jouer un match de Ligue des champions avec 8-9 joueurs blessés ? » interroge-t-il, soulignant l’ampleur du casse-tête auquel il fait face. Pour De Zerbi, il est impératif de « tout considérer dans les analyses, ne rien laisser au hasard » afin de comprendre les difficultés actuelles.
Les absences de Gouiri, Kondogbia et Balerdi, éléments clés du dispositif marseillais, pèsent lourd dans la balance. Leur retour est perçu comme un levier essentiel pour redresser la barre. En attendant, l’exigence est claire : l’équipe doit se montrer « un peu plus méchante et déterminée » pour surmonter cette période critique. La gestion de l’adversité devient le fil rouge de l’actualité olympienne.