ASSE : La direction va-t-elle vraiment tourner la page Horneland pour avancer ?

ASSE : La direction va-t-elle vraiment tourner la page Horneland pour avancer ?

L’AS Saint-Étienne traverse actuellement une zone de turbulences sous la houlette d’Eirik Horneland. Depuis la déconvenue face à Guingamp, le collectif stéphanois s’est enlisé, perdant l’élan positif affiché en début de saison. La succession de résultats décevants a plongé le club dans une atmosphère tendue, où la pression s’intensifie sur tous les étages de l’organigramme. La moyenne d’un point par match sur les dernières sorties symbolise la chute inquiétante du projet sportif. Les supporters, qui avaient accueilli la nouvelle direction avec optimisme, laissent désormais transparaître leurs doutes. Le climat interne oscille entre la volonté de maintenir la confiance et l’urgence d’inverser la tendance.

La dynamique négative s’accentue semaine après semaine. Avec seulement 6 points glanés sur les 18 derniers possibles, l’ASSE s’éloigne dangereusement de ses ambitions initiales. L’écart entre les objectifs de remontée immédiate et la réalité du terrain ne cesse de se creuser. L’équipe, autrefois réputée pour sa solidité mentale, affiche aujourd’hui des signes d’usure et de désengagement. Certains joueurs semblent désabusés, moins impliqués, comme le confirment les observations récurrentes lors des dernières rencontres. Cette perte de motivation interroge la capacité du staff à remobiliser un groupe construit pour jouer les premiers rôles.

ASSE : une crise sportive profonde et persistante

Le modèle de jeu instauré par Horneland, séduisant à ses débuts, montre désormais ses limites. Les schémas offensifs du technicien norvégien sont désormais parfaitement anticipés par les adversaires de Ligue 2. Après la rencontre face au Red Star, Florian Tardieu n’a pas mâché ses mots : « Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos, etc. C’est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse. » Ce constat lucide révèle un malaise tactique grandissant. Le pressing haut et la possession imposée exposent l’équipe aux contres, rendant la formation stéphanoise vulnérable face à des adversaires mieux préparés. L’absence d’adaptabilité du système actuel pourrait coûter cher à court terme.

La direction de Kilmer Sports, sous la conduite d’Ivan Gazidis, fait face à un choix cornélien. Se séparer de Horneland signifierait reconnaître un échec retentissant, à peine quelques mois après son arrivée. Les propos initiaux de Gazidis résonnent désormais avec amertume : « Eirik est un entraîneur de grand talent, reconnu et apprécié, qui nous apportera une culture de la performance et un style affirmé. » Mais la réalité du terrain contredit ces promesses, alors que la patience des supporters s’effrite et que la crainte d’un nouvel échec sportif grandit. Le mercato hivernal s’annonce déterminant, la direction devant trancher entre renforts ciblés et changement d’entraîneur pour relancer la dynamique.

Direction ASSE : entre pression des résultats et choix tactiques

La situation actuelle place l’ASSE à la croisée des chemins, où chaque décision aura un impact immédiat sur la suite de la saison. Les attentes élevées du début de championnat contrastent brutalement avec la morosité ambiante. La nécessité d’un électrochoc se fait sentir, tandis que le club doit impérativement retrouver une cohésion et une efficacité collective pour espérer recoller aux ambitions affichées. Le défi est immense pour une institution en quête de stabilité et de résultats tangibles.

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